Par la Cellule de Communication
Kinshasa, ce samedi 13 décembre 2025. Il règne dans la capitale une atmosphère lourde, chargée d'une électricité que seuls les grands jours d'histoire savent produire. Ce n'est pas la chaleur habituelle de décembre qui pèse sur nos épaules, mais la gravité de l'heure. À l'Est, la cité d'Uvira fait face à l'occupation, et la nouvelle, tel un coup de poignard, a traversé le pays jusqu'aux rives du fleuve Congo. Pourtant, ici, dans cette salle bondée où la jeunesse s'est massée, il n'y a ni larmes, ni résignation. Il y a de la colère, certes, mais surtout une détermination froide.
C'est dans ce décor de "veillée d'armes" que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a choisi de nous regarder dans les yeux. Ce n'était pas un meeting politique ordinaire ; c'était un appel au sursaut national.
Des Témoins au Premier Rang
Au cœur de cette foule vibrante, on sentait le pouls de la capitale battre la chamade. Benjamin Kongu, Président de la jeunesse de la ville de Kinshasa, était là, aux avant-postes. Visage fermé mais regard ardent, il incarnait cette jeunesse kinoise qui ne dort plus, consciente que le sort de Goma ou d'Uvira se joue aussi dans nos consciences. À ses côtés, Prince Kawala, figure incontournable de la mobilisation, écoutait chaque mot du Chef, prêt à relayer le mot d'ordre dans les quartiers.
Leur présence n'était pas protocolaire ; elle était le symbole que la base est prête, que la courroie de transmission entre le sommet et la rue est plus solide que jamais. Ils représentaient cette génération que le Président qualifie d'"énergie créatrice" capable de transformer le pays.1
"Nous ne négocierons jamais sous la menace"
Lorsque le Chef de l'État a pris la parole, le silence s'est fait, total, presque religieux. Il n'a pas cherché à édulcorer la réalité. Face à l'agression et à la violation des accords de paix par le Rwanda, le ton était martial.2
Le message qui a fait frissonner l'assistance est celui de la fermeté absolue : la RDC ne négociera jamais le couteau sous la gorge. En appelant à la condamnation internationale et en réaffirmant la détermination des FARDC à défendre l'intégrité territoriale 3, le Président a tracé une ligne rouge. Dans la salle, Benjamin Kongu a hoché la tête : le message était clair. L'heure n'est plus aux concessions, mais à la résistance.
Des Léopards aux Wazalendo : Le Même Maillot
Et puis, il y a eu l'espoir. Comme une éclaircie dans l'orage. En évoquant nos Léopards, qualifiés pour la CAN 2025 et prêts à en découdre, le Président a touché la corde sensible.4 Il nous a rappelé que cette équipe, qui se prépare avec intensité pour affronter les géants du continent, est le miroir de notre jeunesse.4
"Galvaniser", c'est le mot du jour. Le "message patriotique" délivré ce samedi n'était pas seulement pour les footballeurs, il était pour nous tous.4 Sur le terrain de football comme sur le front de l'Est, le combat pour l'honneur du drapeau est le même. Le Président nous a invités à puiser dans cette résilience pour faire face à l'adversité.
L'Heure de la Mobilisation
En sortant de ce face-à-face, une certitude nous habitait. Le temps de la plainte est révolu. Uvira est peut-être meurtrie, mais Kinshasa est debout. Avec des leaders comme Benjamin Kongu et Prince Kawala pour battre le rappel des troupes, et un Président qui a endossé le costume de Chef de guerre intransigeant, la résistance ne fait que commencer.
Ce 13 décembre 2025 ne sera pas le jour de notre abattement. Ce sera le jour où nous avons décidé, ensemble, que le Congo ne fléchirait pas.
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