La situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC) traverse une phase critique, marquée par un sentiment d'humiliation nationale et une remise en question profonde des stratégies de paix actuelles. À travers un plaidoyer pour la souveraineté, l'analyse des récents événements pointe du doigt une complicité interne et l'échec de la diplomatie conventionnelle.
L'échec des accords et le rôle des États-Unis
L'opinion exprimée souligne que le président américain est perçu comme l'arbitre central dont l'autorité est aujourd'hui bafouée par les violations répétées des accords signés en sa présence.
- Défiance diplomatique : Des acteurs régionaux sont accusés de défier Washington malgré des sanctions initiales comme la fermeture d'ambassades.
- Appel à l'intervention : Pour restaurer l'honneur de l'accord, l'idée d'une intervention directe des Marines américains ou d'une pression militaire accrue est évoquée comme une solution pour faire respecter les engagements.
La problématique de l'infiltration au sein de l'armée
Le cœur du blocage sécuritaire résiderait dans la composition même de l'armée congolaise.
- Les mécanismes de "Brassage" : Les processus passés d'intégration de rebelles (brassage et mixage) sont critiqués pour avoir introduit des éléments étrangers au sein de la défense nationale.
- Complicité sur le terrain : Des militaires issus de ces processus sont accusés de faciliter l'avance des rebelles en abandonnant des armes par complicité.
Appel au MDCO : Un éveil patriotique face à la balkanisation
S'adressant aux membres du MDCO, le Président Mokia appelle à un nationalisme sans faille, rappelant que le pays n'est pas un bien à offrir ou à partager avec des inconnus. Il exhorte ses partisans à ne jamais fléchir devant les projets de balkanisation qui visent à émietter la nation au profit d'intérêts étrangers ou de théories fédéralistes douteuses.
Pour lui, être membre du MDCO signifie être le gardien d'une terre héritée de la conférence de Berlin et des pères de l'indépendance, une terre qui ne doit faire l'objet d'aucune concession territoriale. Le patriotisme doit se traduire par une vigilance constante contre les infiltrations et une détermination à ne plus être traités comme des "sous-hommes" dans leur propre pays.
Le rejet du dialogue et le sursaut national
Face à la proposition de dialogue national, le scepticisme domine car les expériences passées montrent que les rebelles utilisent ces plateformes pour exiger des postes stratégiques tout en continuant les hostilités. Pour sortir de cette impasse, deux pistes majeures sont proposées :
- Réforme de l'armée : Écarter les éléments issus du brassage pour laisser les fils et filles du pays gérer la défense.
- Préparation à la guerre : Appliquer l'adage "si tu veux la paix, prépare la guerre" en formant une armée puissante capable de dissuader toute incursion.
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