Kinshasa/*-2025

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Devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès, le Chef de l’État a dressé le bilan de l’action menée en 2025

RAPPORT STRATÉGIQUE DE RESTITUTION ET D'ORIENTATION POLITIQUE

ANALYSE CRITIQUE DU DISCOURS SUR L'ÉTAT DE LA NATION DU 8 DÉCEMBRE 2025 À L'AUNE DE LA DOCTRINE DU MDCO

À l'attention des Cadres, Membres et Sympathisants du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO)

Sous la Haute Direction du Président National, Gabriel MOKIA MANDEMBO

Date de publication : 10 Décembre 2025

Lieu : Kinshasa, République Démocratique du Congo

Objet : Déconstruction analytique du message présidentiel, évaluation de la situation sécuritaire post-Accord de Washington, et directives de mobilisation pour l'année 2026.


1. INTRODUCTION GÉNÉRALE : L'HEURE DE VÉRITÉ POUR LA NATION

La République Démocratique du Congo traverse l'une des périodes les plus tumultueuses de son histoire contemporaine. Le lundi 8 décembre 2025, le Président de la République, Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s'est acquitté de son devoir constitutionnel en prononçant son discours sur l'état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès au Palais du Peuple.1 Cet exercice, théoriquement destiné à dresser le bilan de l'année écoulée et à tracer les perspectives pour l'année à venir, s'est déroulé dans un climat de lourdeur politique et d'angoisse sécuritaire perceptible jusque dans les travées de l'hémicycle.

Pour le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), parti d'avant-garde et sentinelle de la souveraineté nationale sous le leadership éclairé du Président Gabriel Mokia Mandembo, ce discours ne pouvait être une simple formalité républicaine. Il devait être l'occasion d'un sursaut, d'une rupture avec les méthodes du passé et d'une prise de conscience aiguë des périls qui menacent l'existence même de notre État. Or, à l'analyse rigoureuse des propos tenus et, surtout, à la confrontation de ces propos avec la réalité du terrain, le constat est sans appel : le fossé entre la rhétorique officielle et le vécu quotidien des Congolais ne cesse de se creuser.

Ce rapport a pour ambition de fournir aux membres du MDCO une grille de lecture exhaustive et décomplexée de la situation nationale. Il ne s'agit pas ici de verser dans une critique stérile, mais de produire une analyse systémique qui met en lumière les contradictions du régime, les failles de sa stratégie diplomatique et économique, et la pertinence, aujourd'hui plus que jamais avérée, des avertissements lancés depuis des décennies par le Président Gabriel Mokia. En effet, la situation actuelle, marquée par la signature controversée de l'Accord de Washington le 4 décembre 2025 et sa violation immédiate par le Rwanda 3, valide tragiquement la doctrine de la fermeté prônée par notre parti.

Dans les sections qui suivent, nous disséquerons minutieusement les six engagements réaffirmés par le Chef de l'État 2, en les passant au crible des données factuelles, des rapports internationaux 4, et de la vision politique du MDCO. Nous démontrerons comment la diplomatie de la "main tendue" s'est transformée en diplomatie de l'humiliation, comment la croissance économique vantée par les institutions financières ne ruisselle pas vers le peuple, et comment l'État de droit demeure un slogan vidé de sa substance. Ce document est un outil de combat intellectuel et politique, destiné à armer nos militants pour les débats à venir et pour la reconquête de notre dignité nationale.


2. ANALYSE SÉCURITAIRE ET DIPLOMATIQUE : LE FIASCO DE L'ACCORD DE WASHINGTON

Le premier pilier du discours présidentiel, et sans doute le plus attendu par l'opinion publique, concernait l'engagement de « bâtir la paix et protéger la souveraineté nationale ».2 C'est sur ce terrain que la contradiction entre le discours et la réalité est la plus flagrante, et c'est ici que la position du MDCO trouve sa plus forte résonance.

2.1. Anatomie d'un Échec Diplomatique Annoncé

Le contexte immédiat du discours du 8 décembre est dominé par la signature, quatre jours plus tôt, le 4 décembre 2025, d'un accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, à Washington, sous l'égide de l'administration américaine.1 Cet événement a été présenté par la machine de communication présidentielle comme un « succès diplomatique majeur » 1, censé marquer le début de la fin des hostilités dans l'Est du pays.

Cependant, l'analyse du MDCO, fidèle à la ligne intransigeante du Président Gabriel Mokia, a immédiatement identifié cet accord comme un piège. La diplomatie congolaise, en acceptant de signer un énième document avec un agresseur dont la duplicité est documentée depuis trente ans, a fait preuve d'une naïveté coupable ou d'une complicité tacite. Le Président Mokia a toujours soutenu que l'on ne négocie pas la souveraineté d'un pays avec ceux qui cherchent à le démembrer. Signer un accord avec Paul Kagame, c'est donner un blanc-seing au loup pour qu'il continue à dévorer la bergerie.

2.1.1. La Chronologie de la Trahison

Les faits sont têtus et accablants.

  • 4 Décembre 2025 : Signature solennelle de l'accord à Washington. Poignées de main, sourires diplomatiques, promesses de cessez-le-feu et de coopération économique. L'espoir est vendu au peuple congolais comme une monnaie politique.

  • 5-6 Décembre 2025 : Moins de 48 heures après la signature, les forces rwandaises (RDF) et leurs supplétifs du M23/AFC lancent des offensives majeures. Le Président Tshisekedi lui-même, dans son discours du 8 décembre, est contraint d'admettre cette réalité amère : « Malgré notre bonne foi et l'accord récemment entériné, force est de constater que le Rwanda viole déjà ses engagements. Au lendemain même de la signature, des unités des forces de défense du Rwanda ont conduit et appuyé des attaques à l'arme lourde ».3

Cette admission publique par le Chef de l'État n'est pas seulement un constat d'échec ; c'est un aveu d'impuissance. Elle soulève une question fondamentale que chaque militant du MDCO doit poser à ses concitoyens : Quelle est la valeur de la signature de notre gouvernement si elle est piétinée avant même que l'encre ne sèche? Le MDCO considère que cet épisode constitue une humiliation nationale. Il démontre que la stratégie du "tout diplomatique", privilégiée par le régime actuel au détriment de la montée en puissance réelle des FARDC, est une impasse mortelle.

2.2. Le Rôle Ambigu de la Communauté Internationale

L'Accord de Washington met également en lumière le jeu trouble des puissances occidentales. Le texte a été signé sous le parrainage des États-Unis, spécifiquement sous l'influence de l'administration Trump 3, qui privilégie une approche transactionnelle des relations internationales. Pour Washington, l'objectif n'est pas nécessairement la justice pour les victimes congolaises ou l'intégrité territoriale de la RDC, mais la stabilité des chaînes d'approvisionnement en minerais stratégiques (cobalt, coltan, lithium) nécessaires à l'industrie américaine face à la concurrence chinoise.

Le Président Gabriel Mokia a maintes fois averti contre cette illusion que le salut viendrait de l'Occident. Les grandes puissances gèrent des intérêts, pas des sentiments. En forçant la RDC à s'asseoir à la table des négociations avec le Rwanda, alors que ce dernier occupait des portions de notre territoire, les médiateurs internationaux ont légitimé l'agression. Ils ont transformé une guerre d'invasion en un "différend" bilatéral devant être résolu par des concessions mutuelles. Or, que doit concéder la RDC? Son sol? Ses richesses? L'intégration des criminels dans son armée?

Le MDCO rejette catégoriquement cette logique. La position de notre parti est claire : la souveraineté ne se négocie pas. La communauté internationale, via le Conseil de Sécurité de l'ONU, continue de produire des rapports mensuels 4 et des déclarations de presse 8 qui réaffirment l'attachement à l'intégrité territoriale de la RDC, mais ces mots ne sont jamais suivis d'actions coercitives contre le Rwanda (sanctions économiques, embargo sur les armes). Cette hypocrisie diplomatique doit cesser d'être la boussole de notre gouvernement.

2.3. La Situation sur le Terrain : L'État de Siège en Échec

Pendant que l'on discourt à Kinshasa et que l'on signe à Washington, la situation sur le terrain militaire se dégrade. Les rapports de terrain indiquent une intensification des combats dans le Sud-Kivu et le Nord-Kivu.3 L'usage d'artillerie lourde par le Rwanda contre des positions civiles et militaires congolaises constitue un crime de guerre flagrant.

L'état de siège, instauré depuis des années dans ces provinces, n'a pas produit les résultats escomptés. Au contraire, il a souvent servi de couverture à des abus et n'a pas empêché l'ennemi de consolider ses positions. Le MDCO constate avec regret que l'armée congolaise (FARDC), malgré le courage de ses soldats de rang, souffre toujours de problèmes structurels de commandement, de logistique et d'infiltration. La réorganisation promise tarde à produire des effets tactiques décisifs.

Le recours aux "Wazalendo" (patriotes résistants locaux), bien que salué comme un sursaut populaire, ne peut constituer une stratégie de défense nationale à long terme sans un encadrement rigoureux. Le risque de prolifération de milices incontrôlées est réel, et le gouvernement semble jouer avec le feu faute d'avoir une armée régulière capable de sécuriser l'ensemble du territoire.


3. ANALYSE ÉCONOMIQUE : LA CROISSANCE DES CHIFFRES CONTRE LA PAUVRETÉ DES GENS

Le deuxième engagement du Chef de l'État portait sur « améliorer le pouvoir d'achat ».2 C'est ici que le contraste entre la macroéconomie théorique et la microéconomie vécue est le plus violent. Le gouvernement, appuyé par les satisfecit des institutions de Bretton Woods, présente des indicateurs qui semblent au vert. Mais pour qui ces indicateurs sont-ils verts?

3.1. Le Mirage de la Croissance du PIB

Les données économiques prévisionnelles pour 2025 et les réalisations de 2024 sont utilisées par le pouvoir comme un bouclier politique.

Indicateur 2023 (Réalisé) 2024 (Estimé) 2025 (Prévision) Analyse MDCO
PIB (Milliards USD) 66,9 70,1 76,1 Une augmentation nominale importante, mais tirée quasi exclusivement par l'extraction minière brute.
Croissance du PIB 8,4 % 6,0 % 5,4 %

Un ralentissement notable de la dynamique de croissance.6

PIB/Habitant (USD) 649 686 723 Une progression dérisoire face à l'inflation réelle. Nous restons parmi les pays les plus pauvres.
Dette Publique (% PIB) 24,1 % 22,8 % - Le ratio semble faible, mais la capacité de remboursement est fragile car dépendante des cours volatils des minerais.

Le MDCO attire l'attention sur un chiffre clé : la croissance démographique qui se maintient à 3,2% par an.6 Lorsque l'on compare une croissance économique de 5,4% à une croissance démographique de 3,2%, le gain réel de richesse par habitant est minime (environ 2%). Ce surplus théorique est, de plus, accaparé par une infime minorité : l'élite politique corrompue et les multinationales étrangères. Il n'y a pas de création de classe moyenne ; il y a simplement un enrichissement des riches et une stagnation, voire une régression, des pauvres.

3.2. Le Scandale de la Gouvernance Minière

Le troisième engagement présidentiel visait à « assainir la gouvernance des ressources minières ».2 Le MDCO dénonce ici une vaste hypocrisie. La RDC est présentée comme le "pays solution" pour la transition énergétique mondiale, regorgeant de cobalt, de cuivre, de lithium et de coltan. Pourtant, la gestion de ce patrimoine géologique est calamiteuse.

3.2.1. Les Incitations Fiscales : Une Hémorragie Financière

Un rapport récent de la Banque Mondiale souligne la nécessité pour la RDC de « réévaluer les incitations fiscales » pour favoriser la croissance et l'équité.5 En langage diplomatique, cela signifie que l'État congolais accorde trop de cadeaux fiscaux aux entreprises minières. Des milliards de dollars échappent ainsi au Trésor public sous forme d'exonérations, de congés fiscaux et d'autres avantages injustifiés accordés dans des contrats opaques.

Le Président Gabriel Mokia a toujours milité pour un nationalisme économique rigoureux. Pour le MDCO, ces exonérations sont des crimes économiques. Comment justifier que l'État manque de moyens pour équiper ses soldats ou payer ses enseignants, alors qu'il renonce volontairement à taxer les multinationales qui réalisent des superprofits sur notre sol? L'assainissement promis par le Chef de l'État ne sera crédible que le jour où ces contrats léonins seront tous revisités et où l'État récupérera sa juste part de la rente minière.

3.2.2. L'Absence de Transformation Locale

Le discours du 8 décembre n'a pas apporté de réponses concrètes sur l'industrialisation. Nous continuons d'exporter de la terre brute et d'importer des produits finis. La plus-value, les emplois qualifiés et la technologie restent à l'étranger. Le MDCO insiste : tant que la RDC ne transformera pas ses minerais sur place, elle restera une colonie économique. Les annonces sur la fabrication de batteries électriques en RDC restent, à ce jour, des vœux pieux sans matérialisation industrielle d'envergure.

3.3. Pouvoir d'Achat et Inflation : La Vie Chère comme Horizon

L'engagement d'améliorer le pouvoir d'achat est contredit par la réalité des marchés de Kinshasa, de Lubumbashi ou de Goma. La dépréciation du Franc Congolais face au Dollar américain est un cancer qui ronge les revenus des ménages. En l'absence d'une production nationale diversifiée (agricole et industrielle), la RDC importe l'inflation mondiale. Le panier de la ménagère est vide.

Le gouvernement tente de stabiliser le taux de change par des interventions monétaires ponctuelles, mais sans s'attaquer à la cause structurelle : nous ne produisons rien de ce que nous consommons. Le MDCO prône une politique de "priorité à la production nationale", avec des barrières douanières protectrices pour l'agriculture locale et un soutien massif aux PME congolaises, financé par la taxation accrue du secteur minier.


4. ANALYSE SOCIALE ET INSTITUTIONNELLE : L'ÉTAT DE DROIT À GÉOMÉTRIE VARIABLE

Au-delà de la sécurité et de l'économie, le discours sur l'état de la Nation a abordé des thématiques sociales et institutionnelles cruciales : le développement rural, le climat, et la justice. Sur ces points également, le bilan dressé par le MDCO est sévère.

4.1. Le Développement Rural et les Infrastructures : Des Promesses en Chantier

L'engagement n°4 concernait l'accélération du développement rural et des infrastructures.2 Le programme PDL-145T (Programme de Développement Local des 145 Territoires) est le cheval de bataille du régime. Si le MDCO ne conteste pas la nécessité théorique d'un tel programme, sa mise en œuvre suscite de vives inquiétudes.

Les retards s'accumulent, les soupçons de surfacturation pèsent sur de nombreux ouvrages, et la qualité des infrastructures livrées est souvent douteuse. Plus grave, le désenclavement du pays reste un mythe. Les routes nationales sont dans un état de délabrement avancé, coupant les provinces les unes des autres et entravant la circulation des biens et des personnes. Un pays qui ne peut pas relier sa capitale politique (Kinshasa) à ses capitales économiques par la route n'est pas un État fonctionnel.

Pour le MDCO, le développement rural ne se décrète pas depuis des bureaux climatisés à la Gombe. Il passe par une décentralisation effective des moyens financiers, une électrification rurale massive (toujours inexistante dans la majorité des villages) et une politique agricole qui dépasse la distribution symbolique de tracteurs.

4.2. L'Ambition Climatique : Une Diversion Diplomatique?

L'engagement n°5 sur le climat 2 positionne la RDC comme "Pays Solution". Le Président Tshisekedi consacre une énergie considérable à cette diplomatie verte. Cependant, le MDCO s'interroge sur la pertinence de cette priorité absolue alors que la maison brûle.

Est-il moral de demander aux Congolais de protéger la forêt pour sauver la planète, alors que cette même planète laisse les Congolais se faire massacrer par des groupes armés qui pillent ces forêts? Le MDCO craint que la thématique climatique ne soit utilisée par le pouvoir comme un outil de marketing politique international pour redorer son blason, sans retombées concrètes pour les populations locales qui vivent dans la misère à l'ombre des grands arbres. L'écologie ne doit pas être un luxe, ni une conditionnalité imposée par l'Occident pour nous maintenir dans le sous-développement.

4.3. Justice et Redevabilité : Le Grand Absent

Enfin, l'engagement n°6 promettait de « consolider la justice, la transparence et la redevabilité publique ».2 Le Président Gabriel Mokia est particulièrement sensible à ce sujet, lui qui a souvent fait les frais d'une justice instrumentalisée.

Le constat du MDCO est celui d'une justice à deux vitesses.

  1. Une justice punitive et expéditive contre les opposants politiques, les journalistes indépendants et les activistes de la société civile. L'espace démocratique se rétrécit.

  2. Une justice complaisante et lente pour les détourneurs de fonds publics proches du pouvoir. Les scandales financiers révélés par l'IGF (Inspection Générale des Finances) débouchent rarement sur des condamnations fermes et le recouvrement des avoirs volés. L'impunité reste la règle pour les "intouchables".

Le système judiciaire congolais est gangrené par la corruption. Les magistrats sont souvent soumis aux injonctions du politique ou à la puissance de l'argent. Parler d'état de droit dans ces conditions est une fiction. Le MDCO réclame une réforme radicale de l'appareil judiciaire, avec une indépendance réelle du Conseil Supérieur de la Magistrature et des sanctions exemplaires contre les magistrats corrompus.


5. PERSPECTIVES POLITIQUES ET RECOMMANDATIONS DU MDCO

L'année 2026 s'annonce comme une année charnière. Le discours du 8 décembre 2025 n'a pas réussi à apaiser les craintes ; il les a, au contraire, confirmées en révélant l'échec immédiat de la stratégie de paix. Face à ce tableau sombre, le MDCO ne se contente pas de l'indignation. Nous portons un projet, une vision, incarnée par le Président Gabriel Mokia.

5.1. La Doctrine Mokia : La Paix par la Force

La position du MDCO est constante : la RDC ne connaîtra la paix que lorsqu'elle sera crainte. La diplomatie doit être la continuation de la force militaire, et non un substitut à celle-ci.

  • Rejet de l'Accord de Washington : Le MDCO exige le retrait officiel de la signature de la RDC de cet accord violé.

  • Militarisation de la Frontière Est : Construction d'infrastructures de défense permanentes et déploiement de garnisons robustes, non pas pour des opérations ponctuelles, mais pour une occupation défensive durable.

  • Service Militaire Obligatoire : Pour forger une conscience nationale et disposer d'une réserve opérationnelle massive, capable de dissuader toute velléité d'invasion.

5.2. Appel à la Mobilisation Générale

Le MDCO appelle ses membres à un état de vigilance maximale. Le pouvoir, affaibli par ses échecs sécuritaires et économiques, pourrait être tenté de restreindre davantage les libertés publiques pour se maintenir.

  • Formation politique : Les cadres doivent investir le terrain pour expliquer aux populations la réalité cachée derrière les discours officiels. Utilisez les données de ce rapport (dette, violations de l'accord, inflation) pour déconstruire la propagande.

  • Alliances stratégiques : Tout en gardant son autonomie et son identité radicale, le MDCO doit dialoguer avec les autres forces vives de la nation (société civile, églises, autres partis d'opposition patriotique) pour constituer un front commun contre la balkanisation et la mauvaise gouvernance.

5.3. Conclusion

Le discours sur l'état de la Nation du 8 décembre 2025 restera dans l'histoire comme le discours de l'aveu : l'aveu que la stratégie de la main tendue a échoué face à la barbarie. Le Président Félix Tshisekedi a demandé au peuple de garder espoir, mais l'espoir ne se nourrit pas de promesses trahies. Il se nourrit d'actes.

Pour le MDCO, l'heure n'est plus aux lamentations, mais à la résistance. Résistance contre l'agression extérieure, résistance contre la prédation économique, résistance contre l'arbitraire judiciaire. Sous la direction du Président Gabriel Mokia Mandembo, nous continuerons à porter la voix d'un Congo debout, intransigeant sur sa souveraineté et exigeant sur le bien-être de ses enfants.

Vive la République Démocratique du Congo.

Vive le Mouvement des Démocrates Congolais.

Le Secrétariat Général du MDCO.


ANNEXE : TABLEAU RÉCAPITULATIF DES DONNÉES CLÉS DU RAPPORT

Thématique Donnée / Fait Marquant Source Interprétation MDCO
Diplomatie Signature Accord RDC-Rwanda à Washington

4 Déc 2025 1

Naïveté diplomatique, piège américain.
Sécurité Violation de l'accord par le Rwanda

5-6 Déc 2025 3

Preuve de l'inutilité des négociations sans force.
Économie Prévision croissance PIB 2025 : 5,4% 6 Croissance en baisse (vs 6% en 2024), insuffisante face à la démographie.
Dette Dette Publique Totale : 22,8% du PIB (2024) 6 Dépendance accrue aux créanciers extérieurs.
Mines Appel à réévaluer les incitations fiscales 5 Confirmation du pillage par exonérations abusives.
Discours 6 Engagements présidentiels réaffirmés 2 Répétition de promesses non tenues du mandat précédent.

(Fin du Rapport)

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