Kinshasa, le 15 Décembre 2025 - S'exprimant sur Télé 50, tout juste après avoir participé à une lecture publique du RCET-CPS, le Président Gabriel Mokia Mandembo a livré une analyse tranchée et alarmante de la situation sécuritaire. En tant qu'allié loyal et ardent défenseur de la souveraineté de la RDC, Mokia a critiqué avec virulence les failles de l'accord de Washington, dont l'échec se manifeste par l'occupation récente d'Uvira par l'AFCM23 (soutenu par le Rwanda), seulement quatre jours après sa signature.
Loin d'être une critique d'opposant, l'intervention du Président Mokia Mandembo est un appel à l'éveil national et une alerte constructive à l'endroit du Président Félix Tshisekedi, visant à corriger une erreur stratégique qui menace l'intégrité du territoire.
L'Accord de Washington, une "Erreur Stratégique" aux Conséquences Dévastatrices
Le Président Gabriel Mokia Mandembo réitère sa position constante : l'accord a été un "mal accord" car il n'a pas tenu compte de la réalité sécuritaire en laissant des groupes armés significatifs "dehors" des négociations.
-
L'Avertissement Non Écouté : "J'avais dit la fois passée ici... signer l'accord, c'est bien, mais il faut associer tout le monde dans la signature. Comme ça, personne ne va encore aller prendre les armes pour attaquer le Congo."
-
L'Urgence d'Inclure les Belligérants : Le Président Mokia Mandembo insiste sur la nécessité d'impliquer directement des acteurs armés comme Nanga et Kosor pour garantir que "les armes doivent se tailler." Le fait que l'AFCM23 ait pris Uvira si rapidement après l'accord bilatéral est la preuve d'un "échec" et confirme que l'accord n'a pas inclus les véritables détenteurs de la capacité de nuisance.
-
Responsabilité des Conseillers : S'adressant à la présidence, Mokia Mandembo regrette qu'elle n'ait pas bénéficié de conseillers "intelligents" pour la prémunir contre ce "piège." Son intervention vise à faire entendre la voix de la raison patriotique que le gouvernement, selon lui, a ignorée.
La Seule Solution : Une Armée Forte et la Pression Américaine
Pour le Président Gabriel Mokia Mandembo, l'heure n'est pas aux faux-semblants d'un dialogue national politique, mais à l'action concrète pour la défense du pays.
-
Rejet du Dialogue Politique : Le dialogue avec les politiciens est jugé inefficace et motivé par la recherche de postes. Mokia Mandembo estime que "Nous sommes toujours à la cage de départ" après les précédents pourparlers.
-
Priorité à l'Armée : La solution passe par une "armée forte," une armée "réellement congolaise" qui mettra fin à l'infiltration et à l'abandon des villes face à l'agresseur. Il déplore que des "soi-disant militaires" sans "amour de notre pays" livrent le Congo à l'ennemi.
-
Mobiliser la Superpuissance : La seule issue diplomatique réside dans une intervention ferme des États-Unis. Le Président Mokia Mandembo exhorte le Président Tshisekedi à faire pression sur le Président américain, Donald Trump, pour qu'il use de son autorité de "grande puissance" pour mettre fin aux hostilités qu'il a lui-même initiées par cet accord. L'honneur de Trump est en jeu : il ne peut pas se permettre l'échec pour lequel "on va lui pointer les doigts."
Un Appel à l'Unité Patriotique
Concluant sur une note d'urgence, le Président Gabriel Mokia Mandembo appelle à l'unité derrière le Chef de l'État pour la survie du Congo. Son message est clair : les efforts personnels pour le bonheur des dirigeants doivent céder le pas à l'intérêt général du peuple.
L'allié du Chef de l'État met en garde contre ceux qui agissent avec "un pied dedans, un pied dehors" en se rapprochant des Rwandais. Pour Mokia Mandembo, l'unité est l'arme fiable : "Restons dans l'unité pour sauver notre pays."
Comments est propulsé par CComment